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200mg – L’échec de la cuite-test

15 mai 2011 – 200Mg – indiférent depuis environ 1 semaine

Ce soir c’était le grand test…
Je suis actuellement immergé dans une situation ou je peux boire seul sans regard, sans contrainte ni responsabilité à assumer… Maman est allée téter la goutte chez sa mom avec notre BB, pendant 1 semaine.
1 semaine de calme et de mise au point avec moi même…

J’ai attendu cette semaine et ce soir là comme je les ais tout autant redoutés.
C’est un test par excellence puisque sans limite et possibilité de crescendo sur plusieurs jours.

On y va ! Déjà, je surveille l’heure (aie !)

Apéro (ouf ! je suis à la bourre) :
Pastaga ? Non ! ça tout seul je ne peux plus…
Je cherche… un truc parfumé, allez hop, le porto blanc de belle môman… 🙂
Je bois le premier verre sans y faire attention… En fait je le bois par envie de tester.
J’enquille le second… Je le fini en 40 min…
Je regarde la bouteille… plus d’envie de porto.
Je tente le diable, et je dégoupille une canette de 50cl… dur d’aller au bout…

Repas :
Je me suis cuisiné mon met favoris (chèvre chaud sur toast + jambon + oignon au miel). Que je mange avec très gros plaisir.
Fin du repas, la queue de la souris dépasse encore de ma gueule…
Merde ! J’ai oublié de sortir la bouteille de rouge que j’avais choisi exprès. Alors là, j’avoue qu’il faut quand même le faire ! J’ai réussi à déguster mon chèvre sans le rouge … impensable !

Après un truc comme ça, c’est certain, je suis guéris.

Voilà, je redoutais ce test, cette semaine tout seul.
Je redoutais d’avoir sept réveils avec la gueule enfariné. Je redoutais que l’éthanol ne redémarre le moteur et le recul j’allais faire.

Hé bien Non !
Ce soir je n’irais pas me coucher en titubant, ni le reste de la semaine. Non, ce soir j’écris ce post pour vous :

Chers nouveaux sur ce forum, très cher ami,

N’en doutez pas! Le Baclofène : ça fonctionne.
Ce n’est pas une canne ou un fauteuil roulant.
C’est une paire de tenaille, qui va rompre la chaine d’un boulet.
Ce frein est immense, mais vous vous en apercevrez seulement quand il vous quittera.
Il faut du temps et de la patience.
Mais il suffit de le vouloir et d’être sérieux.
On peut rechuter, on en a le droit.
Peut importe, car avec le temps le baclofène finira par vous libérer.
Votre craving, vous verrez, vous finirez par lui niquer sa race !
🙂
N’en doutez pas !
Bien à vous

Merci à toutes et tous qui m’avez suivis et encouragés,
Merci à Smooch et Sylvie plus particulièrement.
Merci à Olivier Ameisen, vous avez offert un sacré cadeau à l’humanité !