Retour à Je suis redevenu normal

200mg, l’indifférence !

Et l’indifférence est finalement arrivée !

On le lit partout, quand ça arrive enfin : ben il ne se passe rien… 🙂

Rien, de rien … … … Rien ?! Comment ça rien ?

Ben Non : rien,… … rien du tout… !

Donc moi, à partir de rien et sachant qu’il n’y a rien à attendre… j’ai imaginé … plein de trucs…

Et voici l’extrapolation idyllique que mon cerveau avait finalement réussi à construire tout seul, à partir de rien : (attention je vous préviens avant de poursuivre, c’est n’importe quoi !)

Je viens d’atteindre mon seuil 200mg et … ding dong ! Tiens de la visite ! Chouette !

J’ouvre la porte d’entrée et là je découvre un mec énorme caché derrière un touffe de cheveux blancs qui tombent jusqu’à ses pieds. Sa tignasse est tellement épaisse que l’on ne voit même pas ses yeux ni ses vêtements.

En fait le seul truc qui dépasse de cette boule blanche, c’est son pif.

Le mec me dit (avec la voix grave et profonde du Chabal qui-veux-manger-un-steack) :

– Salut, je m’appelle INDIFFERENT.

– Ha ?! Heu bonjour ! … heu … bienvenue !

(J’étais un peu surpris quand même…)

– Entrez donc, en me serrant contre le mur pour qu’il puisse passer.- Heu… puisque vous êtes là pour un moment, voulez-vous que je vous montre votre chambre ? Vous n’avez pas de bagages ?- Non, je suis venu avec rien.- Donc vous avez besoin de rien ?

– Non, de rien, merci.

– Mais de rien !

– Mais pourquoi vous rigolez ?

– Pour rien !

Bon allez, c’est vraiment n’importe quoi, j’arrête mon délire ici… Bref, ce mec énorme sans visage n’est jamais venu…

 

Voici comment j’ai découvert mon indifférence

L’autre soir j’ai ouvert mon frigo, et il y avait des cannettes de bières partout. A tous les étages… Pourtant, la durée de vie normale d’une binouze dans mon frigo c’est moins de 36h. J’ai réalisé que je n’avais pas consommé depuis 1 semaine et que j’avais simplement rempli mon frigo par habitude…

Encore maintenant quand je fais mes courses je dois me brider car souvent mes consommations ne suivent plus mes achats, qui sont pourtant déjà plus que raisonnables.