Retour à Guérison en 4 mois

Premiers pas

 

J’ai lu le bouquin, j’ai pris tous les renseignement sur le forum, là j’ai donc vraiment tout compris !

 

Je suis surmotivé, je transpire des watts, mais mon généraliste ne veut pas me suivre dans ma démarche. J’ai droit au frileux « Je ne détournerai pas l’usage d’un médicament hors AMM ». Pourtant j’argumente, aucun décès en 40 ans, neurologues qui prescrivent déjà hors AMM… Il ne comprend pas et ne perçoit pas ma détermination. Heureusement, on m’avait averti de cette possible réaction. Et je ne reste pas sur cet échec.

Et paf ! je tombe malade ! Méga Laryngite. Tellement forte que je dois lever les bras pour pouvoir respirer par les aisselles… Je profite de cette opportunité : j’arrête de fumer et je me force à l’abstinence le temps de trouver un prescripteur. Et j’accélère le mouvement. En une matinée, après une trentaine de coups de fils, j’obtiens 3 rendez-vous pour la semaine suivante.

Premier RDV, j’ai mon ordonnance et je commence le Baclofène le 17 Janvier 2011. Ce psychiatre (DU Alcoologie) semble ouvert, il est à mon écoute, je vais pouvoir avancer et progresser avec lui. J’annule donc mes autres RDV.

Début à 30mg, augmentation par paliers de 10mg toutes les semaines. Très vite je ressens une décontraction et un bien-être incroyable. Je dors comme jamais. Il y a probablement un effet placebo, mais il y a aussi autre chose car physiquement je ressens moins de fatigue.

Je note surtout une diminution significative de mon anxiété et de mes angoisses… Elles sont toujours là mais elles sont simplement moins saillantes et moins envahissantes. Et je peux choisir entre les survoler ou les affronter. Mais je ne les subis plus. Ho p*tain de carigoulette ! C’est génial !

Cet effet est toujours là aujourd’hui, et à en croire mes prédécesseurs il n’est pas prêt de partir ! Par la suite j’ai compris que l’alcool avait sur moi un effet partiellement similaire.

 

Envie d’une clope ? Non ! Ça c’est du passé !

J’avais fait plusieurs tentatives dans le passé. Donc je connaissais mes faiblesses qui conduisent à l’échec. Et par ailleurs j’ai diminué progressivement (méthode qui m’était moins pénible).

Début décembre j’étais à 15-20 cigarettes / jours. Fin décembre 7-8. Début janvier 3 cigarettes / soir.

Je m’étais bien préparé à arrêter, j’ai eu besoin d’un peu volonté surtout le premier mois de sevrage. Mais je dois reconnaître que 80% du boulot revient au baclo !

Le tabac, pour moi c’est vraiment du passé !