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Baclotopsie

Je ne suis pas ingénieur mais j’ai quand même l’esprit un peu … Bref, faites-moi un dessin et je comprends plus vite…

Ce que je ne comprenais pas c’était l’assemblage des doses dans la journée… J’ai pourtant cherché comme un google, mais je n’ai rien trouvé qui puisse m’aider. Par contre je connais Excel, donc c’est parti je me fais un outil de visualisation que je nomme baclototool.

Pour construire cet outil, j’ai besoin de paramètres, voici ceux que je connais du Baclofène :

– Pic sérique environ 1h30 après la prise (comprenez : temps nécessaire pour atteindre l’effet maximum).

– Demie vie environ 4 heures (après chaque période de 4h il ne reste que la moitié de l’efficacité initiale).

Voilà, les bases sont en places. C’est un outil de visualisation « homemade » pour lequel je n’ai pas encore eu la critique d’un spécialiste, vous en connaissez donc les limites.  il permet néanmoins de se faire une bonne idée, surtout pour les assemblages de dosage.

C’est parti : on avale 10mg de Baclofène.

Il y a d’abord une montée de l’efficacité qui atteint son maximum (pic sérique) après environ 1h30. Ensuite le produit perd de son efficacité en suivant une diminution d’une demi-vie toutes les 4h00.

 

Identifions les deux principes fondamentaux :

BacloTerminator :

Son rôle est d’atomiser les cravings aux moments-clefs de la journée. Mais tout seul il est inefficace. Il lui faut de l’aide.

BacloPénétrator :

Lui il est tout petit au début, mais il grossit au fur et à mesure des paliers et du temps. Il détache les craving en profondeur et en permanence. Ça permet l’action efficace de Bacloterminator aux moments-clefs de la journée.



 

Ciblage du Craving

On remarque que le cumul* de prises (ci-dessous toutes les 1h30) permet de maximiser temporairement les effets du baclofène.

Le but du ciblage est de confondre cet effet max avec l’intensité max du craving.

Bref, pour niquer le craving, c’est une question de temps, de dosage et de répartitions dans la journée. Il y autant de solutions qu’il existe de personnes différentes (à chacun son craving).

Par ailleurs il faut tenir compte des éventuels effets secondaires. Personnellement j’ai beaucoup tâtonné avant de trouver ma répartition idéale.

 

La demi-vie, késako ?

L’efficacité du produit va décroître avec le temps, mais pas de manière proportionnelle. Elle va tendre vers zéro de plus en plus lentement.

Au bout de 4 heures il reste environ 50% de produit actif, après 8h il restera encore 25% (50%/2). Et ainsi de suite 12h = 12.5%, 16h = 6.25%, 20h = 3.125%… et 24 heures après il reste encore environ 1% de produit actif.


Après un certain temps avec paliers progressifs, ces « micro doses » vont doucement « s’accumuler » pour créer une « infusion » ou une « ambiance » dans laquelle le cerveau va baigner. C’est pour cette raison que le produit ne devient réellement efficace qu’avec du temps. Et aussi qu’il ne doit pas être arrêté brutalement.